"II" est bien supérieur au premier...sur tous les plans, la créativité, la composition, le son, le chant (bordel comment il s'arrache sur ce disque, et
GOD of the Frontliness...


), sans parler des soli de malades ou des symphonies bien mieux agencées. Enfin un des grands albums 2011 pour le moment selon moi...
Sinon :
In Flames "Sounds of the Playground Fading"
Alors je sais que je vais surprendre du monde, et je me surprend moi-même en fait, surtout que l'album est loin d'être parfait, mais je n'y peux rien, je n'arrête pas de l'écouter depuis deux semaines...
Comparé à un Sense of Purpose qui n'avançait pas, montrait un groupe à l'agonie ne pouvant plus suivre le rythme (alors que j'aime beaucoup Come Clarity...), et bien là, ils assument je trouve. Il est toujours difficile de savoir si le choix est mercantile ou purement artistique mais je trouve sincèrement que la prise de risque est plus élevé que s'il avait fait un disque de death melo raté comme le précédent.
Le fait qu'Anders ne crie presque plus, se cantonnant dans un semi-hurlé presque intégralement (car le clair pur est presque
Absent également) apporte beaucoup de mélancolie et de tristesse à l'ensemble, dès le morceau éponyme qui dispose de ce genre de refrain qui ne vous quitte pas mais qui, en même temps, ne sont pas très joyeux.
In Flames respire la mélancolie et abattement sur ce disque, même lorsque le rythme s'emballe un peu (bon, un peu hein...) comme sur le sublime "The Puzzle". Et on trouve avec "The Attic" une émotion sincère et crue bien plus touchante que les pitoyables "Come Clarity" (le gros ratage du disque je trouve) ou le navet "The Choosen Pessimist" et son orientation prog ratée.
Bref, il y a une force indescriptible, une âme qui apparait dans cet album qui me plait. Pourtant, je ne cesse de me dire que si c'est le chant qui me fait le plus cette impression, dans les
Structures, le groupe se fout parfois de la gueule du monde, avec des riffs minimalistes et bateaux, des soli ne s'incluant pas forcément dans la musique mais étant présent plus pour être là que pour apporter quelque chose, ou bien simplement une simplicité qui tend parfois à la fainéantise.
Tout est loin d'être bon, mais le fait qu'il me touche me fait passer au dessus des détails techniques finalement. Restera juste le dernier morceau, "Liberation", ici bien plus pop/rock et symptomatique d'une direction que j'espère, ne prendra jamais le groupe (on se croirait bien plus dans un disque de Green Day qu'autre chose sur cette conclusion ridicule).
On n'est plus du tout dans du death mélo c'est clair, ni du death tout court, juste dans du metal mélodique. Mais au final, et bien si ça leur va mieux (et je pense que, malgré ce que peut en dire le groupe, le départ de Jesper y est lié), qu'ils continuent dans cette voie là, sans chercher à faire ce que l'on voudrait qu'ils fassent. Je ne sais pas s'ils sont intègres dans leur démarche, mais je trouve ça finalement plus sincère que de faire toujours la même chose...
Welcome to the Desert of the Real